You are currently viewing Création de site internet : 10 conseils pour votre référencement Google

Création de site internet : 10 conseils pour votre référencement Google

  • Auteur/autrice de la publication :

10 conseils SEO pour ceux qui envisagent une refonte de leur site internet ou qui, d’aventure, envisagent la création de site pour la première fois. Dans l’idéal, le référencement du futur site web doit être pris en compte dès la phase de conception pour maximiser les retours du site à court terme. Veillez à ce qu’ils figurent au cahier des charges !


Vous souhaitez vous lancer sur le web ou faites une grosse mise à jour sur un site qui a mal vieilli ? Profitez-en pour prendre son référencement en compte ! Si les critères sont vus en amont, ils ne devraient pas alourdir le devis. Au contraire, ils vous assureront une meilleure rentabilité de l’investissement !

1 – Un CMS et un template optimisés pour le référencement :

Pour rappel : le Content Management System (CMS) est le logiciel qui aide à la création de site : WordPress, prestashop, Joomla! pour les plus connus. Ce sont aujourd’hui des incontournables. Le template (ou thème) sert à la mise en forme esthétique mais aussi, parfois, à l’ajout de fonctionnalités.

Le choix d’un CMS est certainement le premier à être fait dans le cadre du projet de création de site web. Aucun CMS n’est tout à fait adapté ou inadapté au référencement. Certains ont cependant des facilités : WordPress pour les sites vitrine et Prestashop pour le e-commerce. Ces CMS prennent en compte, de base, de nombreux enjeux du référencement (titles personnalisables, URLs optimisées, vitesse de chargement, système de cache…). Ce sont autant de problèmes qui n’auront pas à être résolus et qui vous aideront dans la gestion quotidienne du site.

Le template est plus problématique. Les développeurs ne prennent pas forcément en compte le référencement. Or, le thème d’un site est une des premières causes de problèmes. Parmi les problèmes récurrents : trop de ressources à charger, images non optimisées nativement… La liste peut être longue. Seul votre créateur de site saura vraiment sélectionner le bon thème. Ceci dit, lorsque le Développeur du thème a prise le SEO en compte, il prend soin de le signaler et de montrer les bonnes performances du thème.

Theme wordpress mal optimisé
Exemple d’un thème qui est mal optimisé par défaut – Impression d’écran réalisée grâce à Pagespeed Insight, outil édité par Google

2 – Un minimum de 300 mots par page :

Comme vous l’avez certainement déjà vu : le contenu éditorial, c’est le nerf de la guerre. Il faut lui laisser une place à hauteur de son importance. Le graphisme du site doit permettre d’afficher au moins 300 mots par page sans se dénaturer. Il s’agit là de répondre aux exigences des moteurs de recherche et de vos utilisateurs.

Google privilégie les sites au contenu original, volumineux et unique. 300 mots pour faire ses preuves est le minimum syndical à ce sujet. Ce volume est accessible à tous : même les personnes peu habituées à l’écriture / en manque de temps arriveront à ce nombre de mots rapidement. Aussi, cela empêche de trop résumer et invite le rédacteur à travailler sa plume pour éviter les répétitions. C’est une manière spontanée d’écrire des textes uniques avec très peu de similarité vis à vis des textes déjà présents sur internet.

J’insiste là dessus dans le cadre de la création de site internet : le graphiste doit impérativement prévoir au moins 300 mots sur les pages. Si cela n’est pas prévu, on peut se retrouver avec une page illisible au delà d’un certain volume de texte. Le seul résultat envisageable dans ce cas : les utilisateurs vont voir ailleurs car ils ne trouvent pas ce qu’ils cherchent et le Look&Feel du site, son aspect global, ne les séduit pas.

3 – Optimiser les contenus média en amont :

Les images, vidéos et autres peuvent être optimisées en amont pour gagner en efficacité et vous faire économiser de l’argent sur le long terme. Je développe : lors de la création de site, il y a l’étape de collection des fichiers média qui vont être utilisés pour le site (ex : shooting photo produit, achat d’images / illustration, envoi de photos d’entreprise au prestataire…). Le bon sens veut que tous ces fichiers soient optimisés durant la préparation. Ils sont alors réunis en un seul dossier, facilement accessibles en local, sur l’ordinateur du prestataire. nul besoin d’aller les chercher dans l’infinité de dossiers que contient votre serveur internet. En plus, on y gagne en rapidité lors de la mise en ligne.

Exemple : Par défaut, un appareil photo, même celui des smartphones, prend en compte un maximum d’éléments. Or, un écran d’ordinateur se contente généralement de très peu. On peu alors réduire le poids d’une image par 2, voire 3, 5, 8 ou 10. C’est autant de temps de chargement gagné pour vos visiteurs.

Optimiser les images pour le référencement
Page Speed Insight nous informe que l’on peut réduire le poids de la page grâce aux images

4 – L’arborescence du site internet : penser à la manière dont Google va voir le site

Google analyse la manière dont vos contenus sont associés, liés dans le site. Très concrètement, si une catégorie fait une liste de sous-catégories, il va associer cet ensemble de pages sur un ensemble sémantique. Exemple : la catégorie « femme » se décline avec « manteau femme », « chaussures femme »… et la catégorie « homme » avec « manteau homme », « chaussures homme »… Google va saisir ces ensembles « féminin » et « masculin ». Votre stratégie de mots-clés commence alors dès ce moment : seule la stratégie vous montrera la manière la plus judicieuse de gérer votre arborescence. Tiens, faites-moi penser à écrire un article sur la stratégie de référencement en silo pour développer ce point.

5 – Des URLs claires et durables : extensions du nom de domaine, HTTPS…

L’adresse de chaque page se doit d’être le plus durable possible. Dites vous qu’une fois que Google aura indexé votre site, il ne voudra pas voir son contenu indexé sur deux urls différentes. Et aucune variable n’est tolérée : nomdedomaine.fr et nomdedomaine.com sont différents, au même titre que http://nomdedomaine.fr et www.nomdedomaine.fr etc.

Le site entier soit être situé sous une URL fixe. Je recommande la forme « https://www.monsite.com » pour les raisons suivantes : Le https est devenu un critère (minime pour le moment) de référencement. Les www sont une norme acquise sur internet. L’extension .com est générique mais peut bien sur être précisée pour un .gov, .org, .fr, .en, .be, … Tant que ça fait sens, ça roule.

Au niveau de la carté : mieux vaut une adresse lisible comme « https://www.monsite.fr/homme/gants/gants-hiver-homme » que « https://www.monsite.fr/cat622/3568452zrf ». C’est notamment un problème récurrent sous Prestashop : changer un nom de catégorie change son adresse URL. Vérifiez bien que celle-ci ne se modifie pas si vous venez à faire une telle modification, ou forcez sa réécriture. Généralement, il vaut mieux conserver une vielle URL pas tout à fait optimisée que de repartir avec un adresse neuve et sans historique auprès de Google.

6 – Intégrez un blog à votre site institutionnel ou e-commerce :

Quitte à mettre 2 articles en ligne et ne pas le toucher à nouveau en 6 mois. Lorsque le moment sera venu, le blog sera un de vos plus grands alliés pour mettre en place une stratégie de contenu. L’avoir dès le début invite à sa prise en compte et permet de solutionner les objections dès le lancement du projet : fréquence de publication, qui écrira les billets, quelle publicité leur sera faite, …

Le blog est le cœur de la stratégie de contenu aujourd’hui : il invite le lecteur en apprendre plus sur votre métier, permet de faire des tests produits, des retours sur vos formations ou prestations… Il suscite le partage et grâce aux commentaires des utilisateurs, offre de la nouveauté régulièrement aux moteurs de recherche.

7 – Préparer les fondamentaux pour le référencement

Il est préjudiciable de procéder à la mise en ligne et d’envoyer un site en indexation pour se rendre compte, une fois la chose faite que l’on a oublié un élément de base comme par exemple

  • avoir des pages en index / follow
  • un htaccess optimisé (mise en cache, redirections 301…)
  • un flux rss fonctionnel
  • un fichier robots.txt optimisé
  • un sitemap.xml complet

8 – Les codes de suivi Analytics et Webmaster tools :

Google Analytics est un outil de suivi statistique de votre site. Il collecte, en permanence, les données liées aux utilisateurs du site. Il s’agit autant de disposer d’informations en tant que commerçant que de collecter des données précieuses pour le référencement naturel et ainsi disposer de pistes d’optimisations fiables et rentables.

Concernant Webmaster Tools : il s’agit d’une manière concrète d’avoir un aperçu de votre site à travers le prisme de Google : il y indique des données sur les requêtes grâce auxquelles votre site est visité, les liens retours indexés , la manière dont votre contenu est associé (arborescence et maillage interne)… Autant dire que disposer du point de Google directement est une donnée à ne pas sous-estimer et mieux vaut posséder ce retour dès le lancement du site en intégrant le code de suivi au cours de la création du site internet.

9 – Prévoyez votre fiche Google adresses :

Même si votre site n’est pas encore en ligne, il ne faudra pas oublier de le relier à votre fiche Google My Business. Je vous en parlais il y a encore peu (L’article à retrouver ici : Le référencement naturel local avec Google My Business) et cette petite fiche adresse peut vous valoir un certain salut en matière de référencement local. C’est pourquoi l’optimiser en amont permettra un meilleur impact sur votre nouveau site en terme de visibilité dans les pages de résultat Google.

10 – Faites appel à un spécialiste Google au moment de la création du site internet :

La création de site internet et le référencement sont deux métiers voisins mais qui disposent de grandes différences. Considérer que ceux sont deux métiers différents qui se rassemblent sous l’étiquette de « travailleur du web » me semble approprié. Alors si vous faites le choix d’un développeur spécialiste de la création de site, n’hésitez pas à demander un point de vue extérieur sur la facette « référencement » du site. Deux sons de cloche valent mieux qu’un surtout lorsqu’un homme averti en vaut deux. Et les hippopotames seront bien gardés.

Avant de vous sauver, vous pouvez :
Me demander la création d’un site internet optimisé pour le référencement Google;
Me demander de mettre à profit mes compétences de freelance SEO pour votre futur site web
Me proposer de passer boire un café

Merci pour votre lecture !

Francois Masclef

J'ai tout d'abord commencé dans le domaine de la communication et de la stratégie marketing. Je suis ensuite tombé du coté obscur : le web. Depuis, je suis spécialisé en référencement naturel on et off-site. Au fil des semaines, des mois puis désormais des années, j'ai effectué une veille quotidienne. J'ai également énormément pratiqué, en agence dans un premier temps puis en consultant SEO indépendant ou Freelance en référencement naturel, selon les préférences. Si je suis concentré sur le référencement Google pour l'essentiel, je ne prends pas mes distances vis à vis des autres aspects du webmarketing : Création de sites et Webdesign / Ergonomie font partie de mon quotidien. Les stratégies de communication globales en webmarketing font également partie de mon travail de tous les jours. Pour autant, le référencement naturel reste ma véritable spécialité.

Cet article a 2 commentaires

  1. Noé S.

    Bonjour! Des conseils pratiques dans cet article!
    Les petits changements font les grosses différences.
    Merci beaucoup pour ce partage 😉

    1. Francois Masclef

      Bonjour Noé ! Merci pour ton commentaire et heureux de savoir que cet article t’a plu. Et je suis bien d’accord, nos petites actions au quotidien peuvent avoir des effets bien plus qu’étonnants, notamment sur internet 😉

Laisser un commentaire